Au hasard des rencontres
Il n’est pas si rare de rencontrer encore aujourd’hui du matériel à voie étroite sur d’anciens sites industriels, mines, carrières, etc…
Si les grandes industries ou les grandes exploitations sont souvent démantelées pour la récupération des métaux, les petites exploitations voient de temps en temps leur matériel laissé partiellement sur place et oublié car obsolète ou non récupérable.
Sommaire :
1. Mines de charbon, charbonnage de Figeac
2. Mine de Féges, Planioles
3. Mine de Baryte, Lozère
4. Plan incliné d’extraction de la Marne, gare de Jouy
5. Carrières de Grès, secteur de Fontainebleau
6. Carrières de gypse
7. Wagonnets divers
8. Matériels divers
1. Mines de charbon, charbonnage de Figeac |
Les communes de Viazac et de St Perdoux étaient au cœur d’une vaste exploitation de charbonnage qui s’est étalée du milieu du 19ème siècle jusqu’à la fin des années 1940. Le charbon extrait des nombreux sites d’extraction était regroupé dans le secteur de St Perdoux. Au début du 20ème siècle, la méthode d’acheminement du charbon évolua par la mise en place d’une voie ferrée de 9km reliant le village de St Perdoux à l’usine de Buzac. Cette usine de traitement de la houille était établie le long d’une voie de la compagnie de chemin de fer du PO (Paris-Orléans). Après plusieurs années de recherches sur l’ensemble des concessions. Les vestiges sont relativement rares et la nature reprend ses droits sur les activités humaines.
La 020 Decauville et ses wagons à benne à l’usine de Buzac. 2 locomotives ont été livrées en Novembre 1906 aux charbonnages de Buzac. Des 020 type 1 nouveau modèle pour voie de 60 cm. Les N°468 et 469, la Soulié et la Mauriac. L’une de ces deux machines est encore visible. D’autres machines seront acquises dont la 020 N°934 en décembre 1918.
Wagonnets Decauville et Pétolat reconstruits avec des morceaux de berline en décoration dans le village de St Perdoux.
Modèle de wagonnet peu courant. Ce wagonnet provient probablement de la mine de Féges – Planioles et a fini sa carrière dans une mine de charbon voisine.
Modèle de treuil et poulie des plans inclinés dans ce massif escarpé.
Un nombre important de berlines de mine et une machine à vapeur balancées dans un ravin. La locomotive est l’une des deux machines Decauville acquise en 1906.
La majorité des cavages se sont remblayés avec le temps, mais en cherchant bien certains sont encore accessibles.

2. Mine de Féges, Planioles |
De cette importante exploitation, il ne reste aucun vestige ferroviaire, mais à l’écart du site principal se trouvent, enfouis, une machine à vapeur fixe pour le broyage et un treuil pour plan incliné.
3. Mine de Baryte, Lozère |
Plateau Decauville.
Marque indéterminée, montage de la benne de fabrication locale.
4. Plan incliné d’extraction de la Marne, gare de Jouy |
5. Carrières de Grès, secteur de Fontainebleau |
Matériel divers en vrac : rails, dérailleur, bennes, wagonnets Decauville et Petolat, etc…
Wagonnet et benne de fabrication anglaise Hudson LTD Leeds.
6. Carrières de Gypse |
Massif de l’Hautil
Carrière de calcaire, O&K et Petolat modifiés pour être monté sur un gerbeur.
Carrière du Port Maron
Cette carrière reçu très tôt du matériel à voie étroite avec du matériel en voie de 30 cm conçu en 1846 avec des roues à cônes par L ingénieur Serveille. Puis plus tard du matériel en voie de 60 d’origine allemande avec des berlines en bois O&K. Il y a également du matériel provenant du rachat des carrières voisine comme du « canon Legrand » provenant de la carrière des Hautmonts liée a la platrière St Nicaise, des wagonnets benne O&K venant probablement de Pissefontaine etc… Dans les années 1960 d’importantes berlines serviront pour le roulage tractées par des locotracteurs diesel Berry et Deutz (modèles MLH 334 en 1932 , MLH 332 en 1938, deux a2M571 en 1952 et 1955 et GG 66 en 1965). Deux de ces engins existent de nos jour sur le site minier historique de Vallcebre en Espagne. Ces roulages avec de la voie lourde est encore visible dans les carrières de « Bois Roger » et de « Vaux Renard » qui étaient toutes reliées.
L’une des rares vues des carrières au XIX siècle avec les wagonnets Serveille et cette toute petite voie.
Quelques éléments retrouvé dans les secteurs exploité au XIX siècle comme les Traverses avec les supports de rail, les rails plats et l’une des roues conique et sa boite d’essieu.
Carreau inférieur de la platrière. Les bâtiments en bois sont apparemment équipés de broyeurs. Les wagonnets en état d’origine avec les châssis et caisses en bois.
Les wagonnets Belges produits par Canon Legrand en voie de 60. La traction est assurée par des locotracteurs électriques sur trolley. Carrière des Haumonts, l’exploitation cesse en 1931.
Reste de châssis pour cette berline, les caisses en bois d’origine avaient été remplacées par des caisses avec ossature métallique plus grande.
Ancienne berline sur châssis bois modifiée avec un dérouleur électrique.
Wagonnets bennes O&K.
Wagonnets et benne Canon Legrand provenant à l’origine de la platrière des Haumonts.
Les grosses berlines des années 1960.
Le dernier type de voie posé avec du rail lourd sur traverses en bois.
Carrière de « Vaux renard »
Cette exploitation sera reprise par la platrière de port Maron, une jonction ferroviaire entre les carrières sera réalisée.
Vestiges des berlines et des rails du Port Maron.
Carrière du « Bois Roger »
Petite Carrière de Gypse dont la platière est toujours visible, elle sera reliée à l’immense exploitation du « Port Maron » par un roulage. Une partie de cette carrière sera reprise pour la culture de champignon.
Carrière équipée par du matériel Popineau en voie de 50.
Carrière de « Fort vache »
Carrière assez grande et plutôt bien conservée avec sont plan incliné, des écuries et une richesse de graffiti et de dessin. Les vestiges ferroviaires sont rares.
Roulage de sortie de la carrière Carrière des Hautmonts
Plan incliné de la Carrière des Hautmonts en tranché pour rejoindre la platrière le long de la Seine. Ce plan incliné avait une reprise sur le parcours avec un second treuil à cause de la courbe.
Carrières de Mareuil les Meaux
Il y avait plusieurs platrières dans ce village. Deux platières voisines fusionneront pour former une importante exploitation. Une cheminée en brique est l’un des derniers témoignages de cette industrie en surface.
Beaucoup exploitations de Gypse vers l’est disposent de rail « économique » qui sont de simple fer plat monté sur des traverses en bois dans des gorges.
Carrières de Gypse diverses
Plan incliné de la platrière de Crouttes sur Marne et plaque tournante en bois.
L’une des petites exploitations dans le 77 avec un important réseau en voie de 40 et un joli plan incliné pentu en voie de 50.
7. Wagonnets divers |
Version armée française, ligne Maginot.
Decauville et Popineau pour tuilerie.
Grenoble, les mines et les carrières voisines regorgent de wagonnets. Ici un J. Weitz et un wagonnet girafe produits par Griffin à Gorcy sur le carreau de la carrière de l’Echaillon.
O&K et Popineau, carrière de craie des Lions à Louveciennes.
Carrière de calcaire de Méry-sur-Oise, Decauville plateau pour charges lourdes.
Carrière de calcaire, wagonnet plateau américain de la grande guerre.
Carrière de calcaire à Sèvres, wagonnet Popineau en présentation.
Decauville et O&K au musée de la phosphatière du Cloup d’Aural.
Popineau légèrement enseveli dans l’Oise, carrière de Maysel.
Wagonnet plateau Popineau dans un puits d’une carrière de craie de Meudon.
Wagonnet produit par Prieur à Paris dans le bois de Parmain.
Matériels divers des mines du Bassin d’Ales.
Ardoisières de Rénazé.
Institut de physique du globe de Paris (http://paris-bise-art.blogspot.com)
8. Matériels divers |
Rails, plaques tournantes, leviers d’aiguilles, etc…
Voie de 40 pour desservir une cour d’atelier. 39 rue Faidherbe, Paris.
Vestige de la voie maraichère dans la plaine de Montesson.