Ligne 5
Ligne 5 |
Sommaire :
1. La ligne
2. L’arrivée du MF67
3. L’Atelier de Maintenance des Trains (A.M.T.)
4. Le Centre de Dépannage des Trains (C.D.T.)
5. L’arrivée du MF01
6. La fin du MF67
1. La ligne |
Le 12 octobre 1942, le prolongement au nord jusqu’à Église de Pantin supprime l’ancien terminus en boucle de Gare du Nord. Par la suite, cet ancien terminus deviendra le Centre d’Instruction des personnels d’exploitation et de conduite.
Le dernier prolongement eut lieu le 25 avril 1985 au nord jusqu’à Bobigny-Pablo Picasso pour desservir la préfecture de Seine-Saint-Denis. Ce prolongement s’accompagna de la construction d’un nouvel atelier de maintenance à Bobigny.
Plus récemment, le 19 janvier 2009, la boucle d’Italie au terminus Place d’Italie fut remise en service.
La rame prototype BOA y a circulé sur la ligne sans voyageur à partir du 12 novembre 1990, puis avec voyageurs en heures creuses à partir du 31 décembre 1990 jusqu’au début de 1993.

1.1. Particularités de la ligne |
– Le Viaduc d’Austerlitz : construit à partir de novembre 1903 et livré le 13 juillet 1906 par la Société de Construction de Levallois-Perret, qui réalise cet ouvrage en acier doux laminé d’une seule travée de 140 m d’ouverture. La décoration des piliers, des arcs et des culées est alors confiée à l’architecte Camille Formigé.
Le viaduc d’Austerlitz est constitué de deux grands arcs paraboliques avec trois articulations, une au sommet et deux proches des rives. Le tablier de 8,50 m de large placé à 11,30 m du niveau de la Seine obligera les ingénieurs à placer les arcs au-dessus du tablier. Les culées, qui supporteront les extrémités des arcs du viaduc sur les rives, seront établies sur des massifs en maçonnerie de 22 m de long et 18 m de large. Quant aux culées proprement dites, elles seront surmontées chacune de deux pylônes de 15 m de haut.
Le viaduc d’Austerlitz sera renforcé en 1936 pour permettre une augmentation de la masse des trains.



![800px-Metro_de_Paris_-_Ligne_5_-_Viaduc_Gare_Austerlitz[1]](https://www.karodaxo.fr/wp-content/uploads/2014/12/800px-Metro_de_Paris_-_Ligne_5_-_Viaduc_Gare_Austerlitz1.jpg)

Autrefois, l’Arsenal était l’endroit où l’on fabriquait les canons, les armes et la poudre nécessaires à la défense de Paris.

2. L’arrivée du MF67 |
La ligne 5 a reçu ses premiers MF67 en avril 1978, et les dernières rames Sprague y ont circulé en avril 1980. Avec l’arrivée des MF67, le pilotage automatique (PA) a également été installé en 1978.
La ligne a d’abord eu des MF67 D, monomoteurs et bimoteurs, ils seront remplacé par les 51 rames MF67 F (seule ligne à posséder l’intégralité d’une série de matériel MF67), rames en formation 2 : M + N + A + B + M.
La rame 510 est reformée en mai 2009 suite à un accident sur les voies d’accès aux ateliers de Bobigny. Les 50 rames restantes rouleront sur la ligne 5 uniquement, jusqu’à leur réforme.








3. L’Atelier de Maintenance des Trains (A.M.T.) |
L’AMT de Bobigny : L’atelier de la ligne 5, situé au 5 avenue du Pdt Salvador Allende, 93000 Bobigny, a été construit sur la commune de Bobigny en 1988 suite au prolongement d’Eglise de Pantin à Bobigny. Avant l’ouverture de Bobigny, la maintenance de la ligne 5 s’effectuait à l’atelier d’Italie avec la ligne 6. Sa superficie est de 4,39 hectares. Il possède un faisceau de garage en extérieur pour le matériel de la ligne 5 et du tramway T1.
Le site accueille toutefois plusieurs entités de l’entreprise :
- MRF : AMT du tramway T1 ;
- EST-Voie : maintenance des voies du tramway T1 ;
- BUS : entité opérationnelle de la ligne T1 ;
- SEC : Sécurité Khéops III.
– 5 voies sur pilotis pour réaliser les entretiens techniques, le nettoyage des bogies, l’échange d’organes lourd, le dépannage, etc…
– 2 voies équipées pour le levage des caisses de MF67 et de tramways ;
– 1 tour en fosse (TEF) pour le reprofilage des roues de tous les matériels métro et tramway ;
– 1 fosse dédiée au décrassage de tramways.




4. Le Centre de Dépannage des Trains (C.D.T.) |
5. L’arrivée du MF01 |
La ligne dispose d’un parc de 52 rames MF01, numérotées de 046 à 095, 170 et 171.

6. La fin du MF67 |